- À l’occasion des Semaines d’information sur la santé mentale (SISM) et de la Journée mondiale de la santé mentale, Team Vitality et Bodyguard dévoilent un rapport sur la haine en ligne et des messages toxiques dans l’esport.
- Les résultats rappellent l’urgence de garantir aux joueurs, joueuses, fans et professionnels un environnement numérique sûr, inclusif et positif.
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Cette initiative s’inscrit dans le programme KARE lancé par Team Vitality en 2023. Soutenu depuis son lancement par son partenaire EVNIA (gaming monitor de la marque Philips), KARE agit sur trois piliers : sensibilisation, prévention et action, pour faire de la santé mentale un enjeu central de l’esport et du gaming.
Chiffres clés(1er août – 6 octobre 2025)
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Pour la première fois en France, un club d’esport prend position contre la haine et les discours toxiques en ligne. Leader de la scène française et internationale, Team Vitality et son partenaire EVNIA s’associent à Bodyguard, la solution technologique permettant aux marques et aux plateformes d’assurer une modération en temps réel des textes, commentaires, images et vidéos, de leurs espaces en ligne.
Cette démarche s’inscrit dans le programme KARE, lancé par Team Vitality en 2023. L’ambition commune est de protéger la santé mentale des personnes évoluant dans l’esport, de préserver leurs performances et d’offrir à la communauté un environnement plus sûr. Ensemble, les trois entités promeuvent un environnement sain et bienveillant dans l’industrie de l’esport.
Des dizaines de milliers de messages de haine contrôlés
Alors que Team Vitality dispute régulièrement les plus grandes compétitions mondiales, de l’Esport World Cup aux Worlds de Rocket League, ses joueurs et talents sont directement exposés face à la haine en ligne.
Depuis le 1er août, 19 comptes officiels du club sont protégés par Bodyguard. Grâce à sa technologie hybride d’IA couplée d’expertise humaine, Bodyguard est capable de détecter, d’analyser et de supprimer en temps réel les contenus toxiques reçus, en fonction des règles de modération sur mesure et fixées par Team Vitality. Résultat : plus de 2000 messages haineux ont déjà été bloqués, principalement sur les comptes X et Instagram de Team Vitality, où le taux de toxicité atteint respectivement 4,6 % et 2,5 %.
Depuis le 1er août, environ 4,5 millions d’abonnés aux 19 comptes protégés par Bodyguard ont bénéficié de cette protection contre les messages toxiques. Ces messages ne sont pas anodins : attaques violentes liées aux performances sportives, appels à l’exclusion de certains joueurs, insultes racistes, homophobes, grossophobes ou à caractère religieux, voire menaces visant leurs familles. Certains utilisateurs publient de manière répétée des messages toxiques (qui représentent jusqu’à 80 % de leurs commentaires). Une violence numérique qui, si elle n’est pas endiguée, peut avoir des conséquences graves sur la santé mentale et les performances.
« Dans l’esport comme dans le sport traditionnel, la haine en ligne peut briser des carrières. Avec Bodyguard, nous protégeons à la fois les talents et la passion de millions de fans. » explique Charles Cohen, Fondateur et CEO de Bodyguard.
« Dans l’esport, la pression ne s’arrête pas quand le match prend fin. Elle se prolonge souvent sur les réseaux sociaux, où chaque décision et chaque action sont passées au crible. Après une victoire, les messages peuvent être amicaux et bienveillants, mais en cas de défaite, ils deviennent bien souvent un poids lourd à supporter. Pour un coach, comme pour les joueurs,
cette pression constante finit par peser. Il est essentiel de protéger nos équipes et de rester sur la bonne trajectoire, même quand la tempête en ligne paraît plus violente que le match lui-même. » déclare James "Mac" MacCormack, coach sur le jeu League of Legends chez Team Vitality.
Un niveau de toxicité maîtrisé, mais encore préoccupant
Sport ou esport, même combat. Les insultes, discours de haine et cyberharcèlement peuvent avoir des effets dévastateurs sur les athlètes, affectant leur confiance, leur moral et leurs performances. On compte 3,6 % de messages haineux pour Team Vitality, soit un niveau légèrement inférieur à la moyenne de l’esport (4,2 %), montrant que les mesures mises en place (partenariat avec Bodyguard, sensibilisation, échange avec la communauté, etc) commencent à porter leurs fruits. En comparaison, le football est moins exposé à la toxicité (3 %), mais bien plus touché par les contenus indésirables (3,5 % contre 1 % pour l’esport).
« Dans l’esport, les réseaux sociaux sont partout et leur influence est devenue immense. Pour un joueur, une joueuse ou même un membre du staff, ils peuvent être une source de réconfort lorsque les messages sont positifs, mais lorsque ce n’est pas le cas, ils peuvent blesser, ronger et parfois même détruire peu à peu. Cette surexposition permanente pousse à se remettre en question, à douter de soi et pas toujours de la bonne manière. Il est essentiel de trouver un équilibre, de poser des repères. Dans ce combat, Bodyguard est un vrai allié." » raconte Fabien Devide dit “Neo”, Président et co-fondateur de Team Vitality.
Créer un environnement plus respectueux et accessible à tout le monde
Par essence, l’esport vit sur les réseaux sociaux et le streaming. Des espaces où des communautés passionnées réagissent et partagent leurs émotions en direct. Cette exposition permanente, si elle nourrit l’enthousiasme et l’attachement des fans, s’accompagne aussi d’un niveau de toxicité supérieur à la moyenne, rappelant l’urgence de protéger les acteurs de l’esport pour préserver leur bien-être mental.
Le rapport conjoint Bodyguard x Team Vitality illustre bien cette double réalité. D’un côté, 10 % des messages reçus par Team Vitality sont positifs, un chiffre en ligne avec les standards du secteur. Les fans d’esport apprécient particulièrement les contenus vidéos, vlogs, interviews et coulisses, confirmant une fidélité et une solidarité réelles envers leur club. Mais ce signal encourageant contraste avec le sport traditionnel : dans le football, près d’un message sur quatre est positif (24 %), là où l’esport plafonne autour de 18 %.
Ce décalage met en évidence un enjeu spécifique : la ferveur du public esport s’exprime autant en passion qu’en critiques ou en propos toxiques, ce qui nécessite une modération adaptée. L’esport reste plus exposé à la haine en ligne que le sport traditionnel, mais Team Vitality, EVNIA et Bodyguard montrent qu’avec des solutions innovantes, il est possible de réduire cette toxicité et de protéger sa communauté.
Pionnier dans son approche, Team Vitality alerte sur la nécessité d’apaiser cette violence numérique. Avec Bodyguard, le club ouvre la voie à un esport où performance, inclusion et liberté d’expression coexistent. Cet engagement fort se traduit par des outils concrets pour protéger la communauté, les joueurs et le staff face aux dérives de la haine en ligne.